
Prison de Los Angeles. 16h00.
AJ regarda sa lettre, je compte m'en aller, mais il me retient par le bras. Je ne sais pas ce qu'il me veut, j'hésite à me retourner, Madison ne regarde pas dans notre direction, ni de gardiens en vue, cela semble trop parfait pour ne pas que l'on puisse nous voir. Je me retourne alors timidement en le regardant avec incompréhension, j'essaye de dégager mon bras, mais il le tient fermement.
AJ : Je ne compte pas vous faire de mal, vous n'avez pas à avoir peur de moi.
Amy : Alors pourquoi tenir mon bras comme ça ?
AJ : Pour que vous m'écoutiez.
Amy : Je vous écoute.
AJ : Qui me dit que vous n'allez pas partir si je vous lâche le bras ?
Amy : Je partirais oui, à la fin de la conversation. Lâchez mon bras s'il vous plaît.
Il lâche finalement mon bras, je regarde autour de moi avant de poser mon regard à nouveau sur lui et d'attendre ce qu'il a à me dire. Il se lève, je recule de quelques pas, il range sa lettre et il me regarde.
AJ : Merci d'avoir été voir mon ami, je ne pensais pas que vous le ferez. Après que l'on s'est un peu pris là tête.
Amy : Si je m'arrêtais à toutes les prises de têtes qui sont inutiles.. Enfin, il n'y a pas de problèmes.
AJ : J'me suis peut-être mal exprimer pour, enfin pour ce que je vous ai dis.
Amy : Vous vous êtes mal exprimer effectivement. J'ai mes tors aussi, j'étais à cran avec ce qu'il s'est passé, et puis, je suis partis au quart de tour. Ce que je fais uniquement quand je suis vraiment à cran.
AJ : Ouais je comprends. Encore merci pour la lettre. Dit-il en s'éloignant.
Amy : Ou est-ce que vous allez ?
AJ : Dans ma cellule, j'ai du courrier à lire. Je vais revenir ce soir ne vous inquiétez pas. Dit-il en souriant.
Je me sentais gênée, il s'éloigne, et je retourne à mes préoccupations jusqu'à 17h. A 17h je prends là route pour rentrer chez moi, j'ai la tête dans mes pensées. Je me demande ce que AJ a bien pu écrire à son ami, et je me demande ce que son ami a bien pu lui répondre. En tout cas son ami avait raison, il a fait ses excuses, à sa manière certes, mais il les a fait.
Point de vue AJ Styles.
Je suis dans ma cellule, seul. Mon colocataire a préféré sortir, et moi j'ai préféré resté. Allonger sur mon lit, le bras droit plié sous ma tête, ma main gauche qui touche mon ventre, les jambes croisées. Je suis perdu dans mes pensées, je pense à ma sorti, à mes enfants, ma famille, à mes amis. A cette femme qui n'arrête pas de s'occuper de moi et qui me fait confiance alors que nous nous connaissons absolument pas. Je sors là lettre, et je me mets dans le contexte, je relis d'abord ce que j'ai écris à Fergal.
" Yo mon frère, dans quelques jours je serais enfin sortis de ce trou à rat. Ce trou à rat qui malgré tout m'aura servis de leçon sur certaines choses. Je sais ce que j'ai fais, et c'est triste à dire mais je n'ai aucun remords, tu le sais. D'ailleurs pour la millième fois au moins, je te remercie toi et les autres de me soutenir encore, même Stéphanie et Paul, les grands patrons. J'ai hâte de tous vous revoir. Mais pour le moment j'ai plutôt des petites faveurs à te demander.
Premièrement, quand je sortirais d'ici, tu sais qu'avant qu'il ne se passe le drame, j'étais sur le point d'emménager à Los Angles, mais tout est tombé à l'eau. Bref, le temps que je me retrouve quelque chose, il y aurait-il moyen que tu me loges deux mois pour commencer ? Oui j'ai gardé tout mon argent, mais le temps de retrouver quelques choses...
Deuxièmement, quand j'aurais trouvé de quoi loger tu seras toujours partant pour m'aider à déménager ? A aller chercher mes meubles et tout ?
Troisièmement, pourrais-tu allés dire à mes enfants que papa les aiment et qu'il sera bientôt de retour ?
Quatrièmement, ou en est cette pourriture ?
Cela fait beaucoup de faveurs je dois le reconnaître, mais s'il te plaît Fergal, tu sais à quel point c'est important. Oh et pourrais-tu aussi allé sur sa tombe déposer des fleurs ?
La lettre te sera remis par une jeune femme, très mignonne je te l'accorde, mais très curieuse aussi. Mais bizarrement je sens que je peux lui faire confiance. Merci Ferg! "
Je lis à présent la réponse de Fergal à ma lettre!
" AJ, tu as raison, cette charmante petite infirmière est très mignonne, mais très sage. Curieuse ? Je te l'accorde. Elle m'a dit qu'elle bossait à la prison. Elle a du courage cette jeune femme, elle doit avoir un sacré mental.
Pour tes faveurs, bien sûr que tu peux venir loger chez moi, quand tu veux. Je t'aiderais toujours à déménager, même si tu me casse les couilles pour qu'on se lèvent tôt.
J'ai été voir tes enfants, et à chaque fois que je leurs dis que tu rentres bientôt, ils me demandent dans combien de temps. Tu aurais vue leurs yeux brillés quand je leur est dis qu'ils ne restaient que quelques jours avant que tu reviennes. Adorables, ils m'ont mis les larmes aux yeux.
J'ai également été sur la tombe déposer des fleurs ne t'en fais pas. Nous irons dès ta sortie la voir.
En ce qui concerne la pourriture, toujours dans la prison du Maryland.
Nous sommes tous la à t'attendre AJ, ils sont prêt à te reprendre au travail, peu importe ce qu'il s'est passé. Tu dois juste prendre le temps de réfléchir et prendre une décision, mais tu as encore le temps ne t'en fais pas, ils ne te forcent pas là main. Stéphanie et Paul ne t'en voudront pas si tu refuses.
On t'aiment poto! "
Je ravale ma salive et je respire profondément pour ne pas verser des larmes, non, pas à quelques jours de ma sortie. Après cela, je reprends mon petit rituel, tous les jours sur une feuille j'écris ce que je vis au quotidien, ce dont j'ai envie de faire, ce que je ressens. C'est une façon de pouvoir évacuer ce que je ressens, et ça me fait un bien fou. Je range ce que je suis entrain de faire lorsque mon colocataire de cellule reviens. Cela ne le regarde pas, et il le sait très bien. Il me regarde en souriant avec insistance depuis quelques secondes, et je dois bien avouer que ça commence à me peser sérieusement.
AJ : Qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça depuis tout à l'heure Dave ?
Dave : C'est vrai ce que l'on raconte sur toi ?
AJ : J'en sais rien ! Qu'est-ce que l'on raconte sur moi ?
Dave : Il paraît que tu fricotes avec la nouvelle infirmière!
AJ : Qui est-ce qui t'a raconté des conneries pareils ? Dis-je en me levant furieux.
Dave : C'est la rumeur qui tourne vieux. C'est vrai ? Tu couches avec elle en mode discret ?
AJ : Je ne fricotes pas avec elle, je ne couche pas avec elle . Je ne fais rien.
Dave : Rien de chez rien ?
AJ : Tu veux que je te le dise en quelle langue ?
Dave : Je sais pas mais va falloir convaincre le directeur, il paraît que la rumeur est monté jusqu'à ses oreilles. Vous allez peut-être être convoquer tout les deux dans son bureau demain.
AJ : Tu en sais bien beaucoup je trouve. Ce n'est pas toi qui a lancé cette rumeur stupide Dave ?
Dave : Non, par contre, je te jure que non ce n'est pas moi.
De toute façon je me demande comme j'ai pu lui poser cette question, on ne peut pas faire confiance à un prisonnier. Mais je me demande quand même qui a lancé cette putain de rumeur. Cette connerie pourrait m'empêché de sortir dans les temps, et alors là, ça, ça m'embêterait fortement !
Le lendemain, prison de Los Angeles. Bureau du directeur, 8h30.
Je suis assis dans le bureau du directeur, entourer de deux gardiens. Dave avait raison, la rumeur est remonté jusqu'aux oreilles de ce directeur. Nous attendons l'arrivé d'Amy. Un frappement se fit retentir, le directeur dit qu'elle peut entré. Amy entre et semble surprise de me voir, elle semble aussi paniquer à l'idée de se retrouver ici. Elle sert là main au directeur puis elle s'assoit dans le fauteuil à côté du mien. Le directeur prend ensuite la parole.
Directeur : Bon vous savez pourquoi je vous ai convoqué ici tout les deux.
AJ : Ouais ouais.
Directeur : Et vous mademoiselle Davis ?
Amy : A vrai dire pas vraiment.
Directeur : Oh vraiment mademoiselle Davis ?
AJ : Puisqu'elle vous le dis !
Directeur : Je m'adressais à Davis, monsieur Styles et non à vous.
Directeur : Je vais être direct mademoiselle, il y a énormément de rumeurs qui court dans cette prison. Mais une spécialement à attirer mon attention. Vous seriez en couple avec monsieur Styles, vous trouveriez un moyen de... De coucher ensembles.
Je ne comprends absolument rien à ce qu'il me dit, mais je range sa lettre dans mon sac à main. Par surprise, il me prend dans ses bras, me glisse un merci dans mon oreille et il s'en va. Je prends la route à mon tour, et je rentre chez moi.
Arriver chez moi, je sers une petite bière, je m'assois dans mon canapé, j'ouvre là lettre que je sors de mon sac, et je la lis.
BarbaraSouray, Posté le mardi 25 avril 2017 17:24
Super chapitre la fin ma beaucoup ému :(.